GALERIE DE LA CABRERISSE
Anna CAMILLE
Place de la Mairie
11220 Saint Laurent de la Cabrerisse
Tel. 07.50.23.41.51
galeriedelacabrerisse@gmail.com
EXPOSITION DU 04 AOUT JUSQU’AU 25 SEPTEMBRE 2022
Biographie
Domaine de création : Peinture
Je suis peintre autodidacte, artiste d’aussi loin que je me souvienne. À l’âge ou les enfants jouent ensemble, je joue du violon et je dessine. A 13 ans, je gagne une bourse pour me former à Purcell School Londres. Mais la musique ne suffit pas pour exprimer tout ce que je veux dire au monde et je peins de plus en plus. Diplômée comme soliste à Londres et en Suisse, je travaille comme premier violon de l’orchestre pendant 7 ans. Je fais appel à une professeur d’histoire pour mieux comprendre l’art médiéval et contemporain. Grâce au succès de deux expositions solo à Bâle, je peux me concentrer à plein temps à la peinture a l’huile et je démissionne de mon poste de premier violon en 2010. Je m’installe en France en 2013 et je deviens membre de La Maison des Artistes à Paris. Je me lance le défi fou de réhabiliter l’ancien château du village de Saint Laurent, pour y créer ma galerie et mon atelier. Cette demeure accueille artistes et public, mais reste avant tout mon refuge pour créer loin de la dispersion citadine. Il m’est difficile de résumer mon art en un mot, j’essaie de construire un univers qui m’est propre, une expression puissante qui passe par la composition et les couleurs.
Anna Camille se lance dans la première série d’autoportraits en noir et blanc en 2018 ; c’est une variation sur diverses facettes de sa personnalité. En 2019, un fond jaune s’impose sur de plus grands formats, sur lequel font irruption les figures. En 2022, l’artiste approfondit les deux approches en concomitance, et une œuvre duelle naît de cette tension interne.
Certains visages naissent d’un arrière-plan vivant avec lequel ils sont quasi en continuum. D’autres surgissent comme en contradiction de leur fond uniforme. Inspirée par Holbein le jeune, l’artiste revisite sa réflexion sur l’identité mouvante de chacun ; est-on le fruit de notre environnement, comme en écho à un fonds vivant, ou est-on autonome, génération spontanée indépendamment de ce qui nous entoure ?
« L’essence d’un visage ne réside pas dans la somme de ses traits. Mes portraits ne cherchent pas à capturer une identité fixe. Les traits changent tout le temps, selon les expressions et les émotions qui animent la personne. Le portrait devient ainsi un prétexte pour sonder la nature humaine, et méditer sur l’instabilité de la condition humaine. Il s’agit d’arrêter de traiter les visages comme des natures mortes. Rien ne dure, tout change sans cesse. »